Le 13 mai 2016, naissance de la collection Théodore Balmoral dirigée par Thierry Bouchard aux éditions Fario, avec la publication de deux livres inédits :

Le 13 mai 2016, naissance de la collection Théodore Balmoral dirigée par Thierry Bouchard aux éditions Fario, avec la publication de deux livres inédits :

Pierre Girard, Les Sentiments du voyageur suivi de Anges américains, textes choisis et présentés par Thierry Laget, éditions Fario, collection Théodore Balmoral, 2016.

De 1934 à 1954, Pierre Girard publie un millier de chroniques dans les journaux de Suisse. Il y aborde une infinité de sujets — tramways, concerts, parcs, caractère des jours de la semaine, rues et places de Genève, petits métiers, mésaventures de la monarchie britannique —, parlant surtout, comme il le dit, « des fleurs, de la grâce des enfants, des nuances du ciel, de la beauté des femmes ». Il y raconte, aussi, ses voyages.
Ce sont les récits de ces excursions que rassemble le présent volume : les étapes de ce périple conduisent leur auteur à Paris, où il fréquente Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud ou Jean Giraudoux ; sur la Côte d’Azur où, à la terrasse des cafés, il observe la civilisation des congés payés ; en Italie d’où il envoie des cartes postales d’une Venise « orientale et barbare » et de Naples sous la pluie ; en Allemagne où il observe la montée du nazisme ; aux États-Unis où il découvre, en 1935, une démesure à laquelle aucune de ses lectures ne l’avait préparé et qui lui inspire une prose rapide et rythmée.
En diligence, en autocar, en chemin de fer, en paquebot transatlantique, Pierre Girard entraîne son lecteur dans l’un de ces grands tours où le bonheur commence dès la gare. À chaque étape, il déploie son incomparable talent de portraitiste et de paysagiste, éclairé par la tendresse et l’ironie d’un moraliste. Ses chroniques sont bien plus qu’un témoignage sur son époque et sur la géographie du monde qu’il a parcouru : une œuvre de haute littérature.
Ce volume contient : Les Sentiments du voyageur, Quand fumaient les locomotives, Pluie à Cassis, Souvenirs d’Allemagne, Prière sur le Rialto, Anges américains.
Pierre Girard naît à Genève le 21 août 1892. Après des études inachevées au collège Calvin, il travaille dans une banque, mais rêve de poésie. Influencé par la lecture de Valery Larbaud — Les Œuvres complètes de A.-O. Barnatbooth, lues dès 1913, sont sa bible —, il publie, à Paris, à Genève ou à Lausanne, nouvelles et romans aux titres aussi cocasses que mystérieux : June, Philippe et l’amiral (1924) ; Lord Algernon (1925) ; Curieuse métamorphose de John (1925) ; Connaissez mieux le cœur des femmes (1927) ; La Rose de Thuringe (1930) ; Amours au Palais Wilson (1942) ; Monsieur Stark (1943) ; Charles dégoûté des beefsteaks (1944) ; Othon et les sirènes (1944), Le Gouverneur de Gédéon (1946), La Grotte de Vénus (1948).
En 1945, il dissout la compagnie d’agents de change qu’il avait fondée en 1935, pour se consacrer entièrement à l’écriture, aux billets qu’il publie dans la presse suisse romande, à des chroniques radiophoniques. Il meurt à Genève le 28 décembre 1956.
Thierry Laget, Le ciel est un grand timide, éphémérides, éditions Fario, collection Théodore Balmoral, 2016.

La pluie, les gifles, la bicyclette, l’encre, Vivaldi et Marco Polo, Dickens et la sténographie, Chardin et les cerises, Follain et le rouge, l’étudiant de Constantin Verhout, Larsson et les bouleaux, Mozart à Stockholm, Toutânkhamon à Paris, les citrons, les tigres, les paons, le drugstore Saint-Germain, le Lake District, le testament d’Alfred Nobel, le cimetière de Bagneux, le trésor de Boscoreale, un ancien curé de Corrèze, New York, le canapé de Marcel Proust…
Thierry Laget, mémorialiste de sa propre vie et de ses pensées, comme Leopardi le fut des siennes dans son Zibaldone, nous livre, avec ces éphémérides, quelques points de sa triangulation sentimentale, dans leurs rapports avec la mémoire, le rêve, la littérature… Si les éphémérides sont des almanachs où bruissent « des voix qui se sont tues », grâce à ce livre, le lecteur feuillettera un quotidien aux paysages historiés, un calendrier aux heures ourlées d’or.

Théodore Balmoral n° 74, Printemps-Été 2014, « Du vin, des livres et des roses »
192 pages.
Les éditions Théodore Balmoral
seront présentes au
Marché de la poésie
Place Saint-Sulpice
Paris 6e
les jeudi 12
vendredi 13
samedi 14
et dimanche 15 juin 2014.

Théodore Balmoral n° 72/73, Hiver 2013-2014, « Le Signe de l’or »

Théodore Balmoral n° 71, Printemps-Été 2013, « Le Messager de splendeurs cachées »
192 pages.
Les éditions Théodore Balmoral
seront présentes au
Marché de la poésie
Place Saint-Sulpice
Paris 6e
les jeudi 6
vendredi 7 (après-midi)
samedi 8
et dimanche 9 juin 2013.
Stand 102

Théodore Balmoral n° 69/70, Hiver 2012-2013, « Fais voir ta langue ! »

Théodore Balmoral n° 68, Printemps-Été 2012, « Je suis dans un café ».

Théodore Balmoral n° 66/67, Hiver 2011-2012, Sous un grand parapluie bleu.

Théodore Balmoral n° 65, Printemps-Été 2011, Sur le trébuchet de l’apothicaire.

Théodore Balmoral n° 64, Hiver 2010-2011, Le point où j’en suis (les vingt-cinq ans de la revue).
Théodore Balmoral n° 62/63, Printemps-Été 2010, « Son œil de rouge-gorge ».
224 pages
ISSN 0297-1011
Théodore Balmoral n° 61, Hiver 2009-2010, De la peau et des poils.
224 pages
ISSN 0297-1011
Théodore Balmoral n° 59/60, Printemps-Été 2009, La beauté du séjour parmi les hommes.
Théodore Balmoral n° 58, Automne-Hiver 2008, Et l’on n’entend plus les dindons.
Théodore Balmoral n° 56/57, Printemps 2008, L’Ardoise de miel.
Théodore Balmoral n° 55, Été-Automne 2007, Dans les brouillards du petit jour.
Théodore Balmoral n° 54, Hiver-Printemps 2006-2007, Schon vergessen.